Quel repos, quel repos, (x2)
Quel repos, quel céleste repos !
Quel repos céleste Jésus, d’être à Toi !
A Toi pour la mort et la vie,
Dans les jours mauvais de chanter avec foi :
Tout est bien, ma paix est infinie !
Quel repos céleste !
Mon fardeau n’est plus
Libre par le sang du Calvaire,
Tous mes ennemis,
Jésus les a vaincus,
Gloire et louange à Dieu notre Père !
Quel repos céleste!
Tu conduis mes pas,
Tu me combles de Tes richesses,
Dans Ton grand amour, chaque jour Tu sauras
Déployer envers moi Tes tendresses.
Quel repos céleste, quand enfin, Seigneur,
Auprès de Toi j’aurai ma place,
Après les travaux, les combats, la douleur
A jamais je pourrai voir Ta face!
Cet hymne a été écrit par Horatio Spafford (et composé par Philippe Bliss) à la suite de plusieurs tragédies.
Horatio est avocat aux Etats-Unis, marié avec Anna Larsen. Ils sont tous les deux très connus à Chicago là où ils vivent. Tous les deux sont très proches du prédicateur américain D.L. Moody.
En 1870, ils perdent leur fils pendant le grand incendie de Chicago.
Deux ans plus tard, Horatio prévoit de voyager avec sa famille et de traverser l'Atlantique pour visiter l'Europe. Ils décident d'aller visiter l'Angleterre parce qu'ils savent que leur ami Moody prêche dans ce pays. Cependant, un contretemps au travail empêche Horatio de partir. Il décide d'envoyer sa famille et de les rejoindre par la suite. Tragiquement, sa femme, et ses quatre filles : Anna, Margaret, Elizabeth et Tanetta sont victimes d'un naufrage dans lequel 226 perdent la vie. Seule Anna survit. En arrivant en Angleterre, elle envoit un télégramme à son père. C'est à la suite de cette tragédie qu'Horatio décide d'écrire cet hymne.
L’honnêteté de cet hymne est magnifique. C'est un homme qui a tout perdu un peu comme Job ou Noémie dans le livre de Ruth. Mais il se rappelle aussi que Dieu reste souverain. Dieu ne devient pas pour autant un mauvais Dieu et cela, Horatio le sait et l'affirme dans son chant.
Beaucoup d'entre nous réagiraient d'une façon extrême, et cela est tout à fait légitime dans une situation pareille. Mais la question que nous nous posons souvent, c’est la suivante : Si Dieu existe, pourquoi la souffrance ?
Horatio dans cet hymne affirme la souffrance, la douleur, les combats, mais ne remet pas en cause Dieu. Il a conscience de l'injustice de ce monde, de l'atrocité des événements qu'il a vécus, mais il trouve son assurance, son réconfort, son espoir dans le fait que Dieu sait ce qu'Horatio a vécu et qu'il n'y est pas indifférent !
Horatio a les yeux fixés sur ce jour où il sera avec Dieu et les larmes seront séchées et la justice sera rendue !
