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Au bout de la rue de la Chanvrerie, à Paris, l’armée est massée. Derrière la barricade, les insurgés savent qu’ils vont tous mourir. Ils sont prêts.

Mais Enjolras, leur chef, rappelle que certains ont d’autres devoirs. Des enfants en bas âge, une vieille mère, une jeune sœur seraient condamnés par l’héroïsme des combattants à la misère, ou pire. A l’unanimité, cinq hommes sont désignés malgré eux pour avoir la vie sauve. Des uniformes de la garde nationale leur permettront de se faufiler par de petites rues à l’arrière.

Seulement, il n’y a que quatre uniformes pour les cinq hommes.

C’est à ce moment que Jean Valjean surgit derrière la barricade. Il a réussi à passer grâce à l’uniforme qu’il portait. Il l’enlève et le dépose par-dessus les quatre autres. L’émotion est indescriptible. Les cris fusent : « Quel est cet homme? – C’est dit-on, un homme qui sauve les autres. »

Dans « Les Misérables » Victor Hugo sait bien profiter de la culture chrétienne de ses lecteurs. Si Jean Valjean ne meurt pas lors de l’assaut final – il se sauve par les égouts – l’auteur a voulu que son héros rappelle un autre Sauveur, Jésus-Christ.

Dans la nature des choses, l’uniforme de Jean Valjean ne peut donner la vie qu’à une seule personne. Jésus-Christ, lui, est réellement mort, et pour sauver une multitude. L’apôtre Paul dit que les chrétiens de Galatie ont revêtu Christ (Ga 3.27).

Avez-vous compris le salut comme cela ?


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